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Mise en place d’un système d’information nutritionnel multisectoriel efficace en Côte d’Ivoire

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Faustin N’Dri est le coordinateur du projet Plateforme nationale d’information pour la nutrition (PNIN) au Secrétariat exécutif du Conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance (SE-CONNAPE), auprès du gouvernement de Côte d’Ivoire

Gislain Ake est le responsable du système d’information au SE-CONNAPE

Roland Mady est analyste de données au SE-CONNAPE

Luisa Bocconcelli est stagiaire au sein de l’équipe de coordination internationale de l’initiative C4N-PNIN

Julien Chalimbaud est consultant pour l’initiative C4N-PNIN chez Epinut Consulting

Barbara Baille est conseillère en nutrition au sein de l’équipe de coordination internationale de l’initiative C4N-PNIN

Messages clés :

  • Les plans nationaux multisectoriels de nutrition sont des politiques complexes qui nécessitent des systèmes de suivi solides pour évaluer la progression de leur mise en œuvre avec précision et en temps voulu. En 2018, la République de Côte d’Ivoire a mis en place l’initiative Plateforme nationale d’information pour la nutrition (PNIN) pour renforcer le suivi de son Plan national multisectoriel de nutrition (PNMN) 2016-2020.
  • Entre 2018 et 2020, l’équipe de l’initiative a mené une série d’enquêtes pour s’assurer que les indicateurs inclus dans le plan de suivi du PNMN étaient robustes, et a signalé que 44 % des indicateurs n’étaient renseignés par aucune donnée.
  • Sur la base de ces résultats, la plateforme a contribué à l’élaboration d’un outil en ligne pour centraliser les indicateurs multisectoriels, ce qui a fortement amélioré l’accès aux données relatives à la nutrition et a permis la mise en œuvre d’un plan pour renforcer la redevabilité du suivi du PNMN.

Contexte

La sous-nutrition en Côte d’Ivoire représente un défi majeur de santé publique nationale : il est estimé que 22 % des enfants de moins de cinq ans ont un retard de croissance et que 6,1 % sont émaciés (UNICEF/OMS/Groupe de la Banque mondiale, 2021). Malgré les tendances à la baisse observées au cours de la dernière décennie, qui a vu le pourcentage de retard de croissance diminuer de 34 % en 2006, la progression actuelle reste insuffisante pour atteindre les objectifs nutritionnels de 2025 (Organisation mondiale de la Santé, 2022).

Conscient de la nécessité de lutter contre la sous-nutrition, le Gouvernement de Côte d’Ivoire a rejoint le mouvement Scaling Up Nutrition (SUN) en 2013 et a élaboré son premier Plan national multisectoriel de nutrition (PNMN) sur cinq ans en 2016. Un secrétariat technique (plus connu sous le nom de SE-CONNAPE) a été créé et a reçu un mandat officiel pour identifier les priorités nationales en matière de nutrition et assurer le suivi du Plan. Le Secrétariat a été installé dans le bureau du Premier ministre et dispose donc d’un haut niveau d’autorité pour coordonner les secteurs clés associés à la politique de nutrition. Un comité technique multisectoriel a également été instauré pour superviser les activités du Secrétariat et assurer la coordination avec les 13 ministères impliqués dans le PNMN par le biais des points focaux du secteur de la nutrition.

Pour suivre les progrès du Plan et guider les décideurs vers leurs engagements politiques en matière de nutrition, un système d’information nutritionnel solide s’est avéré nécessaire pour collecter, analyser et interpréter les données relatives à la nutrition de manière continue dans tous les secteurs concernés. Lors de la conception du Plan en 2016, un cadre de résultats commun a été validé avec une liste de 150 indicateurs multisectoriels pour suivre l’évolution globale du PNMN. Cependant, aucun rapport annuel du cadre de résultats commun n’a été produit entre 2016 et 2018. Pour renforcer les mécanismes de suivi et d’évaluation du Plan, le gouvernement a mis en place l’initiative Plateforme nationale d’information pour la nutrition (PNIN) en 2018. Cette collaboration visait à encourager l’initiative à fournir aux décideurs politiques les informations leur permettant de mettre en œuvre le plan de manière efficace et d’atteindre les résultats souhaités.

Cet article décrit comment l’initiative PNIN a contribué à améliorer le suivi et l’évaluation du PNMN en Côte d’Ivoire (Encadré 1) par une approche durable, en identifiant les données nutritionnelles disponibles pour une participation efficace, et en maintenant le dialogue entre les fournisseurs et les utilisateurs de données.

Encadré 1 : Le PNMN 2016-2020

D’une manière générale, le Plan national multisectoriel de nutrition visait à réduire les retards de croissance de 30 % et à tripler le taux d’allaitement maternel exclusif. Le plan prévoyait de donner la priorité aux régions où les taux de malnutrition étaient les plus élevés, l’objectif étant de faire converger les interventions dans les mêmes zones prioritaires.

Le Plan était divisé en sept axes stratégiques.

Axe 1 : Promouvoir des pratiques nutritionnelles et des mesures préventives adaptées (12 % du budget total prévu).

Axe 2 : Renforcer le traitement de la malnutrition (27 % du budget total prévu).

Axe 3 : Améliorer la disponibilité et l’accès à des aliments nutritionnels et diversifiés (21 % du budget total prévu).

Axe 4 : Renforcer la sécurité alimentaire (8 % du budget total prévu).

Axe 5 : Renforcer la résilience des ménages confrontés à des crises alimentaires et nutritionnelles (12 % du budget total prévu).

Axe 6 : Améliorer l’hygiène, l’accès à l’eau potable et l’assainissement (17 % du budget total prévu).

Axe 7 : Créer un environnement favorable à la nutrition et améliorer la gouvernance (3 % du budget total prévu).

L’initiative PNIN

L’initiative PNIN est une initiative de la Commission européenne qui vise à aider les pays à renforcer leurs systèmes d’information en matière de nutrition et à améliorer l’analyse des données de manière à mieux étayer les décisions stratégiques pour prévenir la malnutrition et ses conséquences. Dans le cadre de cette initiative, un mécanisme de soutien international géré par une multitude d’agences et d’acteurs conjoints a été défini pour appuyer les pays dans l’élaboration de leurs propres structures et cadres PNIN et pour coordonner l’assistance technique et le renforcement des capacités. En parallèle, des liens avec le mouvement SUN et d’autres initiatives multisectorielles en faveur de la nutrition ont également été établis afin de garantir une certaine cohérence.

L’initiative PNIN repose sur une approche en trois étapes comprenant : 1) la formulation de questions de politique nutritionnelle liées aux priorités nationales ; 2) la collecte et l’analyse des données existantes ; et 3) la diffusion des résultats auprès des principaux décideurs identifiés. Au niveau national, l’initiative PNIN est ancrée dans les institutions existantes et les systèmes nationaux de coordination multisectorielle pour la nutrition. À partir de l’analyse des données disponibles, la plateforme génère des données probantes de suivi et d’évaluation qui sont utilisées par les parties prenantes infranationales et nationales pour élaborer des politiques, concevoir des programmes et allouer des budgets. L’équipe nationale de l’initiative PNIN, composée de personnel à temps plein et à temps partiel des organisations hôtes nationales et de conseillers techniques, est chargée de mettre en œuvre le cadre de l’initiative. Le Comité consultatif multisectoriel de la plateforme (appui international à l’initiative PNIN) oriente l’équipe du pays, valide ses actions et assure la circulation des informations entre l’initiative PNIN et les mécanismes nationaux multisectoriels pour la nutrition.

Mise en œuvre de l’initiative PNIN en Côte d’Ivoire

En Côte d’Ivoire, l’initiative PNIN a été lancée en 2018. Elle a été conçue par le SE-CONNAPE, principalement pour encourager le suivi et l’évaluation du PNMN, et a été entièrement intégrée au Secrétariat. Une unité de prise en charge de projets a été créée dès le départ et spécifiquement dédiée au développement de la plateforme, avec cinq postes à temps plein créés et budgétés par le gouvernement au sein du SE-CONNAPE. Le SE-CONNAPE a établi l’initiative PNIN, en collaboration avec les points focaux sectoriels de nutrition des 13 ministères impliqués dans le Plan national multisectoriel de nutrition.

Dans un premier temps, un exercice de cartographie des données nutritionnelles a été mené en 2019 (Michel & Apata, 2017) afin d’identifier toutes les données nutritionnelles disponibles au sein de chacun des 13 ministères impliqués dans le PNMN. Une analyse descriptive spécifique a été utilisée pour comparer les 150 indicateurs requis par le cadre commun de résultats et les indicateurs nutritionnels effectivement disponibles dans les ministères (SE-CONNAPE and PNMIN, 2019). Ces 150 indicateurs officiellement sélectionnés en comprenaient 115 devant être renseignés par 10 ministères différents, et 35 par le SE-CONNAPE. Jusqu’en 2020, aucun indicateur des secteurs n’a été officiellement centralisé ou n’a fait l’objet d’un rapport. Ces indicateurs officiels sélectionnés pour suivre la mise en œuvre du PNMN ont ensuite été examinés pour en évaluer la disponibilité, l’accessibilité, l’actualité et l’exhaustivité. L’équipe de l’initiative PNIN a mené ce travail en collaboration avec les points focaux sectoriels de la nutrition dans le département de suivi et d’évaluation de chaque secteur.

L’initiative PNIN a ensuite développé un outil en ligne pour centraliser la collecte et le regroupement des indicateurs multisectoriels, afin de suivre les 150 indicateurs multisectoriels du PNMN et de renforcer la capacité des départements sectoriels de suivi et d’évaluation à renseigner ces indicateurs.

Renforcer le suivi et l’évaluation du Plan national multisectoriel de nutrition

L’initiative PNIN s’est efforcée de centraliser les données de tous les secteurs de manière efficace grâce à une application web conviviale. Le site permet aux utilisateurs d’accéder facilement à des données spécifiques concernant divers indicateurs nutritionnels, tout en leur permettant de visualiser les disparités dans les valeurs nutritionnelles des différentes régions du pays. Conçu et financé par le PNMN, ce site (PNMIN, 2022) est un outil essentiel pour le suivi et la visualisation des indicateurs du Plan.

Grâce aux activités de coordination des efforts multisectoriels de l’initiative PNIN pour cartographier les données nutritionnelles, le SE-CONNAPE a pu générer des données sur 56 % des 115 indicateurs sectoriels disponibles et accessibles aux décideurs et au public via l’application web pour la première fois en juillet 2020 (Figure 1). Le site fournit des informations sur les progrès accomplis, qui alimenteront les discussions en cours sur la conception du prochain plan multisectoriel (PNMN 2021-2025).

Cartographie des données nutritionnelles de l’initiative PNIN

La cartographie des données nutritionnelles a révélé que 44 % des 115 indicateurs sectoriels n’étaient pas immédiatement disponibles dans les systèmes de suivi et d’évaluation sectoriels (SE-CONNAPE and PNMIN, 2019). Sur les sept axes du Plan, quatre ont été considérés comme étant mal renseignés, les données étant disponibles pour moins de 50 % des indicateurs souhaités. Seul le septième axe stratégique a été intégralement renseigné comme prévu dans la conception du système d’établissement de rapports. Cet axe (35 indicateurs) a été directement informé par le SE-CONNAPE et les données ont donc été plus faciles à collecter que pour les axes stratégiques impliquant plusieurs secteurs.

Défis à relever pour informer le cadre de résultats commun

Comme le montre la figure 1, la disponibilité des données varie considérablement d’un ministère à l’autre dans le pays. Cela reflète en partie le fait que certains ministères disposent de systèmes de suivi sectoriel plus solides que d’autres. Ceci pourrait être dû aux différences structurelles qui existent au sein des ministères. Par exemple, les systèmes d’information habituels du Ministère de l’éducation et du Ministère de la santé sont tout naturellement organisés autour d’infrastructures physiques, chaque infrastructure rendant compte de ses activités (respectivement les écoles et les centres de santé). D’autre part, au sein du Ministère de l’agriculture, les agriculteurs ne sont pas répertoriés au sein d’une seule infrastructure et, de ce fait, ne rendent pas compte de leurs activités de la même manière.

 

Figure 1: Pourcentage d'indicateurs de suivi effectivement renseignés par chaque secteur 

Ces incohérences peuvent également résulter du fait que certains ministères sont mieux équipés que d’autres en matière de suivi et d’évaluation. Par exemple, si les Ministères de la santé, de l’éducation et des eaux et forêts ont investi dans le développement de systèmes d’information, d’autres secteurs disposent encore de systèmes d’établissement de rapports limités, et manquent de ressources fondamentales pour le suivi et l’évaluation. Aussi, certains ministères sont confrontés à l’absence de plateformes numériques, à des instruments de collecte de données médiocres et à des équipes restreintes pour analyser les données.

De plus, alors qu’un point focal nutrition par ministère a été désigné au cours du processus participatif, différentes divisions génèrent des données au sein de chaque ministère. Il y a eu, et il y a toujours, une coordination défaillante au sein de certains ministères concernant les données disponibles et les données manquantes.

Réussites et leçons apprises

L’initiative PNIN en Côte d’Ivoire a permis au SE-CONNAPE d’épauler les points focaux nutrition en décrivant exactement ce qui est requis et comment analyser les informations recueillies. Ce soutien a été un élément essentiel pour informer un suivi multisectoriel fiable. L’identification des lacunes du cadre de suivi et d’évaluation a permis de déterminer quelles informations étaient déjà disponibles et quelles informations devaient encore être générées. Cette différenciation n’a pas semblé manifeste lorsque le cadre a commencé à être mis en œuvre, et il a fallu beaucoup de temps pour la mettre en évidence.

Entre 2016 et 2019, aucune donnée n’a été effectivement communiquée au SE-CONNAPE pour générer des mises à jour trimestrielles et annuelles comme prévu. En l’absence d’informations de suivi, il était difficile d’ajuster les interventions nutritionnelles pendant la mise en œuvre du Plan national multisectoriel de nutrition.

Compte tenu de la complexité des programmes multisectoriels, il est compréhensible que le cadre idéal de suivi et d’évaluation souhaité pour le PNMN ne puisse pas être totalement et immédiatement renseigné par les systèmes d’information sectoriels existants. Le développement d’un plan de suivi et d’évaluation complet et multisectoriel est un défi en soi, et l’établissement d’un tel cadre représente déjà un accomplissement.

L’absence de près de la moitié des indicateurs sectoriels officiels dans le système d’information souligne l’ambition initiale du cadre de suivi et d’évaluation, et le travail qui reste à accomplir. Le Dr Patricia N’Goran, point focal du SUN, a confirmé que le plan de suivi et d’évaluation devait surmonter ce défi afin de renforcer l’implication des secteurs. À cet égard, « l’un des engagements pris par la Côte d’Ivoire en 2017 lors de la mise en œuvre de l’initiative PNIN était d’accompagner les secteurs dans la collecte régulière des données qui alimenteront la plateforme d’information nutritionnelle. »

Pour surmonter ces difficultés, il est essentiel de renforcer les capacités en ce qui concerne la collecte d’indicateurs nutritionnels et leur transmission à la plateforme centralisée. Comme indiqué précédemment, le cadre officiel de suivi et d’évaluation du Plan confie au point focal nutrition sectoriel le rôle de communiquer ses indicateurs au SE-CONNAPE. Les points focaux nutritionnels sectoriels font généralement partie du département de suivi et d’évaluation de leur ministère respectif, et ont généralement une compréhension limitée des principaux concepts de la nutrition. L’initiative PNIN, avec le soutien de l’UNICEF, a organisé une série d’ateliers sur les principaux concepts de la nutrition afin que chaque point focal puisse mieux contribuer à la mise en œuvre du PNMN au sein de son ministère respectif, et comprendre l’importance que revêt le suivi multisectoriel du plan.

Il est difficile d’évaluer la contribution relative des activités de renforcement des capacités dans la réalisation de la centralisation effective des indicateurs multisectoriels pour le suivi du Plan. Cependant, depuis 2019, le SE-CONNAPE a réussi à centraliser tous les indicateurs disponibles dans les ministères, et les membres de l’équipe de la plateforme soulignent le rôle important que jouent les activités de renforcement des capacités pour maintenir la participation active de chaque point focal nutrition.

L’initiative PNIN a également apporté un soutien technique aux points focaux nutrition de chaque secteur en décrivant clairement ce que le plan de suivi et d’évaluation attendait d’eux, et la manière de traiter les informations en temps voulu. Le développement de la plateforme en ligne a été un élément déterminant, qui a facilité la tâche. De plus, un atelier multisectoriel de trois jours a été organisé avec le soutien de l’équipe de l’initiative, afin d’identifier et de discuter des solutions potentielles pour une meilleure harmonisation des données dans les différents secteurs. Par exemple, il a été noté que les différents secteurs avaient des conceptions différentes de la « communauté » et des degrés variables de capacité à rendre compte des indicateurs à ce niveau. Il était nécessaire de normaliser ce processus afin de limiter les divergences de collecte et de compilation des données.

Conclusion

La tâche consistant à développer un système de suivi et d’évaluation efficace pour les interventions nutritionnelles multisectorielles est considérable. Même si certains indicateurs sont disponibles au sein des secteurs, leur centralisation nécessite l’adhésion et la participation de tous les ministères. Pour cela, les ministères doivent comprendre la valeur ajoutée d’un tel travail. Ils ont besoin d’outils pour centraliser les informations et ils doivent communiquer et utiliser ces informations pour répondre au mieux aux besoins de leur secteur, et pour informer l’intervention nutritionnelle dans son ensemble.

Il faut du temps pour que la coordination et la collaboration multisectorielles soient efficaces : assurer leur progression est un processus de longue haleine qui nécessite des ressources. Le Gouvernement de Côte d’Ivoire, avec le soutien de l’Union européenne, a renforcé la capacité du SE-CONNAPE à surveiller le Plan national multisectoriel de nutrition par le biais de l’initiative PNIN. Les efforts qui ont été mis en œuvre pour créer une plateforme centralisée et ouverte ont ainsi été fondamentaux. Malgré ces progrès, une lacune importante subsiste : près de la moitié des indicateurs officiels de suivi du Plan ne sont toujours pas disponibles, et il reste encore du chemin à parcourir pour améliorer la disponibilité des données. La nouvelle stratégie nationale pour la nutrition est en cours d’élaboration, et l’on espère que les leçons apprises de l’approche de suivi précédente permettront d’orienter sa conception.

Pour en savoir plus, veuillez contacter Barbara Baille à l’adresse suivante : barbara.baille@giz.de.

Références

Michel R et Apata G (2017). « Diagnostic des systèmes d’information et de suivi et évaluation en Côte d’Ivoire en vue de la mise en place d’une Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN) ». Montpellier, France : Agropolis International, Unité d’appui international pour l’initiative NIPN. Disponible à l’adresse suivante : https://www.nipn-nutrition-platforms.org/IMG/pdf/info-systemes-cote-ivoire.pdf.

Tableau de bord de la PNMIN (2022) : Plateforme Nationale Multisectorielle d’Information pour la Nutrition. Disponible à l’adresse suivante : https://nutridata.gouv.ci/.

SE-CONNAPE et PNMIN (2019). Rapport d’analyse des indicateurs du Cadre Commun de suivi évaluation du PNMN 2016- 2020 608fbaca42573.pdf (nutridata.gouv.ci)

UNICEF/OMS/Groupe de la Banque mondiale (2021). Joint Child Malnutrition Estimates – Levels and Trends – Édition 2021. Disponible à l’adresse suivante : https://data.unicef.org/resources/jme-report-2021/

Outil de suivi des cibles mondiales de l’Organisation mondiale de la santé (2022). Rapports nutrition (who.int)

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