Episode 3:
Evaluation and strengthening of a CRF
Summary
Join Tui Swinnen and Tamsin Walters for the final installment of this three-part podcast series on the Common Results Framework (CRF). In this podcast they discuss the importance of monitoring and evaluation progress towards shared goals.
We also speak to Maria Rosa Boggio, who has worked closely with the Roundtable on Poverty Reduction in Peru, about the significant progress that has been made towards reducing malnutrition in this country. We discussed how this approach evolved and the importance of a robust monitoring for tracking results.
This three-part series explores the concept of the Common Results Framework (CRF). The CRF concept has been championed by the SUN Movement based on the understanding that countries with realistic, shared goals for reducing malnutrition, detailed national plans outlining how these will be achieved, and alignment and coordination between multiple sectors and stakeholders, can make significant improvements in the nutritional status of their populations.
ENN produced a report in 2015 that looked at the development of the concept of the CRF and how this was understood and implemented by stakeholders within SUN countries. In this series we revisit the findings of the report exploring the three different stages of CRF evolution (1. Development and planning, 2. Implemention, 3. Evaluation and Strengthening) and sit down again with stakeholders from countries profiled in 2015.
French Transcript
- Tui Swinnen (TS): Coordinateur Mondial
- Tamsin Walters (TW): Consultant
TS : Bonjour tout le monde et bienvenue au troisième et dernier épisode de ce podcast au cours duquel nous poursuivons notre discussion sur le cadre commun de résultats ou CCR. Si vous n’avez pas pu suivre les deux épisodes précédents de la série, ce podcast passe en revue les enseignements tirés et présentés par le Réseau de nutrition d’urgence (ENN) dans son document de 2015. Ceux-ci sont inspirés de conversations tenues avec des responsables de la mise en œuvre au niveau national et des défenseurs de leur travail. J’ai le plaisir de vous présenter à nouveau Tamsin Walters qui a dirigé les travaux du Réseau de nutrition d'urgence (ENN) sur ce thème en 2015. Bonjour Tamsin.
TW : Merci Tui
TS : Pour résumer les deux derniers épisodes : nous avons abordé la question de l'élaboration du cadre commun de résultats et étudié les phases de la planification et de la mise en œuvre en passant en revue des études de cas au niveau national. Dans ce dernier épisode, nous nous arrêterons sur la phase de l’évaluation et de la consolidation des cadres communs de résultats. Nous nous attarderons donc sur les stades plus avancés du cycle de la planification et de la mise en œuvre. Commençons donc Tamsin : comme vous l’avez indiqué dans le document sur les enseignements tirés, certains pays disposent de plans solides, établis et chiffrés depuis déjà de nombreuses années. Bon nombre de ces plans ont été affinés à travers plusieurs versions. Pouvez-vous nous parler un peu du rôle de l’apprentissage qui permet de s’inspirer des expériences passées pour améliorer ces plans au fil du temps?
TW : Bien sûr. Comme nous l’avons déjà évoqué, je pense que les approches multisectorielles cherchent désormais à attirer de plus en plus de secteurs. Par le passé, certains plans étaient plus étroitement liés avec les secteurs de la santé ou de la sécurité. Ils tentent désormais de toucher tous les secteurs, dont celui de la protection sociale, de l'eau et de l’assainissement ou d'autres. Les diverses versions de ces plans ont impliqué différents secteurs. Parmi celles-ci, certaines étaient soit très ambitieuses, soit pas assez axées sur le contexte et les priorités de leur pays. Souvent menés sans suffisamment d’informations sur le contexte lui-même, ces plans ciblaient les priorités telles qu'elles étaient présentées dans les textes. Je dirais maintenant que dans certains cas, les améliorations des plans s'expliquent par une meilleure gestion des données. Les pays qui maîtrisent davantage l’information et l'analyse de leurs besoins sont en mesure de définir les domaines prioritaires et les interventions requises au niveau national. L’information est également disponible au niveau infranational et permet d’identifier les poches de malnutrition, de localiser les groupes vulnérables et de définir les priorités. La revue The Lancet a publié deux séries d’articles sur la nutrition en 2008 et en 2013 qui ont mis en avant les interventions qui fonctionnent en matière de nutrition et les indicateurs qui permettent d’évaluer les résultats attendus de la mise en œuvre de différents types d’intervention. Les objectifs définis par l’Organisation mondiale de la santé aident les pays à cibler leurs propres objectifs. Ils ont permis aux pays de porter leur attention sur les résultats positifs avérés des actions de lutte contre la malnutrition. Comme je l’ai dit, il faut également tenir compte des contextes particuliers et uniques à chaque pays. Il y a davantage d’enseignements à tirer des échecs passés, des mécanismes de coordination et des structures mises en place, comme nous l’avons dit au cours du premier épisode (qui portait sur les enseignements tirés des années 1970 et 1990). Ces enseignements assimilés permettent de renforcer les plans.
TS : Je présume donc qu’il est important de poser la question du suivi et de l’évaluation dans le cadre de ce podcast qui porte sur les phases de l’évaluation et de la consolidation. Mais quels sont certains des principaux défis auxquels les pays sont confrontés lorsqu’ils évaluent leur cadre commun de résultats?
TW : Un des principaux défis de l’évaluation du cadre commun de résultats concerne le regroupement des données de suivi de plusieurs secteurs différents. Chaque ministère ou secteur possède son propre système de suivi auquel il faut ajouter les nouveaux indicateurs nutritionnels et un dispositif global destiné à collecter les données de tous les secteurs sur une même plateforme afin de pouvoir les analyser ensemble. Ceci constitue bien sûr un défi parmi beaucoup d’autres. Nombreux sont ceux qui dépendent du contexte et de l’existence ou non de systèmes de suivi dans les divers pays concernés. Le cadre commun de résultats est, autant que possible, construit à partir de données de suivi et de processus existants afin d’éviter tout travail supplémentaire et toute nouvelle dépense que le suivi de nouveaux indicateurs impose. Je pense donc qu’il est vraiment important de vérifier, au moment de la planification et de la mise en place des méthodes de suivi et d’évaluation, quels sont les indicateurs qui font déjà l'objet d'une collecte et de déterminer comment ils peuvent être utilisés pour évaluer les objectifs fixés. En évitant autant que possible d’en créer de nouveaux. Si vous avez besoin d’ajouter des indicateurs, assurez-vous qu’ils soient peu nombreux et bien ciblés pour que l’information recueillie soit vraiment utile.
TS : D’accord. Quels sont les systèmes qui se sont avérés efficaces pour suivre les progrès au niveau national et infranational, d’après votre expérience?
TW : Il est encore un peu prématuré pour juger de la mise en œuvre et plus encore du suivi et de l’évaluation des actions en cours menées dans le cadre des nouveaux plans du cadre commun de résultats. Nous pouvons à nouveau nous pencher sur la situation au Pérou où une méthode de suivi basée sur les résultats a été introduite. Différents secteurs ont harmonisé leurs actions pour parvenir à des objectifs communs. Le fait que le budget dépende des résultats et des performances incite à collecter des données et à rédiger des rapports. En effet, les tranches de financement ne sont versées qu’une fois que les rapports sont évalués et les données analysées. Le Népal possède également un système qui libère les fonds par tranches suivant la réception des données et des rapports de suivi. Encore une fois, ces systèmes favorisent le suivi et la collecte de données et contribuent également à renseigner les programmes sur le niveau de financement requis. La Namibie a connu un certain succès grâce à la mise en place d’un tableau de bord d’indicateurs de suivi pour améliorer la nutrition. L’objectif de ce tableau de bord est de s’assurer que l’information recueillie à partir de sources variées (enquêtes, programmes de mise en œuvre, collecte régulière de données) couvre toutes les interventions et qu’elle peut être utilisée pour contribuer aux prises de décisions à tous les niveaux. Ceci est donc un moyen supplémentaire de rassembler les différents types d’informations. Le Bangladesh a également utilisé à titre pilote des systèmes capables de collecter des informations variées issues de diverses sources et de les stocker sur une même plateforme pour analyse. Le Bangladesh participe également au projet « Plateformes nationales d'information sur la nutrition ». Cette initiative a pour but de recueillir des données variées tirées d’évaluations, de programmes et de la surveillance systématique, et de stocker l’ensemble de ces données dans un endroit unique pour nous aider à comprendre la situation nutritionnelle. Les plateformes nationales d’information sur la nutrition, le système pilote du Bangladesh et les systèmes du Népal et du Pérou fournissent également de nombreuses informations au niveau infranational et apportent donc des données nuancées selon les régions du pays.
TS : Comme nous l’avons vu au cours des deux derniers épisodes Tamsin, le cadre commun de résultats n’est pas simplement une série de documents écrits. Il s’agit réellement d’un processus. En fait, le Secrétariat du Mouvement SUN parle beaucoup du cycle. Cette sorte de « troisième phase » que sont l’évaluation et la consolidation est prise en compte dans la planification et dans la mise en œuvre. C’est donc un processus continu qui exige d’être affiné régulièrement et qui requiert un engagement. Quel conseil peut-on donner aux parties prenantes des pays aux prises avec ce concept de cadre commun de résultats et avec les défis que posent sa planification, sa mise en œuvre et son évaluation ? Où peuvent-ils trouver l’aide requise à chaque phase du processus?
TW : En bien je pense que les enseignements tirés des expériences vécues par d’autres pays, notamment ceux qui ont surmonté les obstacles et atteint leurs objectifs sont l’une des plus importantes ressources dont les pays qui s’engagent dans le processus du cadre commun de résultats disposent. Le site Internet de SUN et les points focaux du Secrétariat du Mouvement SUN peuvent également fournir de nombreux renseignements et mettre à disposition les enseignements tirés des expériences menées dans différents pays. Une multitude de ressources existe également pour aider les pays. Le forum de discussion en-net du Réseau de nutrition d’urgence (ENN) possède un espace dédié à SUN et toute personne depuis n’importe quel pays, qu’il soit membre du Mouvement SUN ou non, peut entamer une discussion sur les difficultés qu’elle rencontre et discuter avec des membres d’autres pays ou contacter l’équipe d’assistance technique qui est en mesure d’apporter un soutien, de répondre aux questions et échanger des informations. Le département pour le développement international du Royaume-Uni, en partenariat avec le Secrétariat du Mouvement SUN, fournit également une assistance technique sur demande aux pays par le biais du mécanisme TAN, de l’Initiative pour les micro nutriments, active dans plusieurs pays, et du mécanisme visant à maximiser la qualité du cadre des programmes de renforcement de la nutrition (MQSUN+). Les pays peuvent demander un soutien individuel et bénéficier de services d’aide afin de développer un plan ou des processus. Tout le monde continue d’apprendre et la volonté de partager les informations et de s’entraider est forte. Même si certains pays récoltent désormais les fruits de leur travail effectué pendant la planification et qu’ils en sont désormais à la mise en œuvre, de nombreux autres n’en sont qu’au début ou au milieu du processus. Je pense donc que les pays SUN sont fortement engagés à partager et à s’enrichir mutuellement, ce qui représente une excellente ressource pour les autres pays. Tous les pays devraient avoir assez de courage pour se manifester et dire où ils en sont, réclamer l’aide dont ils ont besoin et indiquer comment ils aimeraient que les autres pays les informent et partagent leurs expériences. Toutes ces informations sont très utiles pour les autres pays.
TS : Pendant la dernière partie de ce podcast, nous allons parler aux parties prenantes du Pérou, l’un des pays dont l'étude de cas est présentée dans les travaux réalisés en 2015 par le Réseau de nutrition d’urgence (ENN) sur le cadre commun de résultats. Le Pérou possède depuis longtemps un plan national pour la nutrition et en est donc à la phase de l’évaluation et de la consolidation. Le Pérou a pu mesurer la performance de réels progrès réalisés suite au renforcement de leurs programmes nutritionnels et constater une réduction de la malnutrition et nous nous réjouissons donc à l’idée de leur parler.
Ceci conclut cette série de trois épisodes en podcast au cours desquels nous avons passé en revue les enseignements clés tirés du cadre commun de résultats et des expériences rapportées par le Mouvement SUN. Si quelqu’un désire nous faire part de ses commentaires ou de son avis ou si quelqu’un a des questions sur un des sujets abordés dans cette série de podcasts, nous nous ferons un plaisir de vous écouter. Les coordonnées pour nous contacter ou joindre nos collègues du Secrétariat du Mouvement SUN se trouvent sur cette page. De nombreuses autres ressources relatives au cadre commun de résultats sont disponibles, notamment des documents écrits qui peuvent aider les personnes qui travaillent dans les pays concernés et qui sont confrontées aux questions pratiques que posent les différentes phases de développement, de mise en œuvre et d’évaluation. Nous vous prions donc de consulter le site internet du Mouvement SUN ainsi que les ressources publiées par le Réseau de nutrition d’urgence (ENN) en 2015 qui présentent des études de cas menées dans les pays SUN. J’aimerais conclure en remerciant Tamsin de nous avoir accordé de son temps. Merci Tamsin.
TW : Merci Tui.
Spanish Transcript
- Tui Swinnen (TS): Coordinadora Global
- Tamsin Walters (TW): Consultora
TS : Hola y bienvenidos todos a este podcast, el tercero de una serie de tres, en el que continuamos nuestra conversación sobre el marco común de resultados. En caso de que no hayan sintonizado ninguno de los dos podcasts anteriores de la serie, este trabajo se construye sobre un documento de lecciones aprendidas desarrollado en 2015 por el foro en línea ENN, basado en conversaciones con los implementadores a nivel nacional y personas que respaldan su trabajo sobre el marco común de resultados. Nuevamente me complace presentarles a Tamsin Walter, quien dirigió en 2015 el trabajo del foro en línea ENN en relación con este tema. Hola, Tamsin.
TW : Gracias, Tui.
TS : Resumiendo los dos últimos episodios, hablamos del desarrollo de los marcos comunes de resultados y de la etapa de planificación, y después sobre las etapas de implementación del marco común de resultados, incluyendo la revisión de la experiencia al nivel del país. En este episodio final nos centramos en la etapa de evaluación y fortalecimiento de los marcos comunes de resultados. Así que veremos mucho más de las etapas más avanzadas del ciclo de planificación e implementación.
Solo para comenzar, Tamsin, como has esbozado en el documento de lecciones aprendidas, algunos países ya tienen planes costeados muy bien desarrollados que llevan muchos años en marcha. Y muchos de estos planes se han ido perfeccionando a través de múltiples reiteraciones.
Así que, ¿puedes sintetizar cuál es el papel de aprender de experiencias pasadas, en términos de impulsar la mejora de estos planes a lo largo del tiempo?
TW : Claro que sí. Creo que como ya hemos hablado un poco acerca de estos enfoques multisectoriales, ahora estamos tratando de atraer más y más sectores. Así que en el pasado algunos de los planes estaban relacionados mucho más estrechamente con la salud o con la seguridad alimentaria, y ahora están tratando de abarcarlo todo hasta la protección social, el agua y el saneamiento y varias áreas diferentes. De manera que estas diferentes reiteraciones han atraído sectores diferentes. Algunos de los primeros planes eran por lo general muy ambiciosos, o algunas veces no se enfocaban por completo en el contexto y las prioridades que debían atender en el país. Frecuentemente se dirigían sin una base suficiente sobre el contexto mismo, pero iban con lo que eran las intervenciones prioritarias propuestas en la literatura del momento. Ahora diría que las mejoras en los planes en algunos casos se basan un poco más en una mejor gestión de datos. Hay mejor información de monitoreo y análisis de necesidades en varios países, que pueden resaltar áreas e intervenciones prioritarias para un país y, también al nivel subnacional, hay más información pormenorizada en muchos países acerca de dónde están los focos de malnutrición, dónde están los grupos vulnerables y cuáles son las prioridades que deben atender. También hemos tenido las dos series de The Lancet sobre la nutrición en 2008 y 2013, que han resaltado cuáles son las intervenciones que funcionan para la nutrición y dónde está la evidencia sobre lo que se puede esperar al implementar diferentes tipos de intervención. Y se han establecido metas de la Organización Mundial de la Salud que también ayudan a orientar a los países con respecto a lo que quieren lograr. Estas metas han ayudado mucho a que los países se enfoquen en la evidencia basada en lo que funciona para la nutrición. A nivel de país por país, también hay lecciones acerca de sus contextos particulares, como he dicho, y, también, creo que hay más aprendizajes alrededor de las estructuras y mecanismos de coordinación; resaltamos los aspectos que no han funcionado en el pasado cuando hablamos al respecto en el primer podcast sobre las lecciones del pasado (de las décadas de 1970 y 1990), y estas lecciones están incorporándose y los planes se han fortalecido a partir de los aprendizajes de esos procesos.
TS : Entonces creo que un aspecto importante como parte del podcast sobre la etapa de evaluación y fortalecimiento es revisar el monitoreo y la evaluación. Sé que los sistemas efectivos de monitoreo e información son cruciales para hacer seguimiento al avance hacia estos objetivos comunes sobre los que hemos estado hablando.
Pero, ¿cuáles son algunas de las principales dificultades que enfrentan los países para llevar a cabo de manera efectiva el monitoreo y la evaluación de su marco común de resultados?
TW : Bueno, una de las principales dificultades para monitorear el marco común de resultados es reunir datos de monitoreo provenientes de toda una variedad de sectores. Con frecuencia, cada ministerio o sector tiene establecido su propio sistema de monitoreo, así que puede ser necesario incorporar en ese sistema nuevos indicadores para nutrición, y después un mecanismo general para capturar el monitoreo a través de todos los sectores en un solo lugar, de manera que puedan todos reportarse conjuntamente. Sin duda este es uno de varios desafíos, muchos de los cuales son específicos del contexto, dependiendo de cuáles sistemas de monitoreo ya existan en diversos países. El proceso de marco común de resultados realmente procura aprovechar datos y procesos de monitoreo existentes o utilizarlos tanto como sea posible para no crear cargas de trabajo adicionales ni incurrir en todos los gastos que conlleva el monitoreo de nuevos indicadores, porque eso puede exigir demasiados recursos. Así que, nuevamente, pienso que en la etapa de planeación, cuando se establecen el monitoreo y la evaluación, es realmente importante ver cuáles son los indicadores que ya se están recopilando, y establecer cómo pueden usarse para reportar sobre los objetivos que se están estableciendo. Y en la medida de lo posible, tratar de no crear una carga de nuevos indicadores. O, si necesitan añadir algunos nuevos al sistema, entonces asegurarse de que haya algunos realmente enfocados que den la información que será verdaderamente útil.
TS : Muy bien, ¿y qué sistemas han sido efectivos en el monitoreo del progreso, incluyendo a nivel subnacional de acuerdo con tu experiencia?
TW : Pues todavía es muy temprano en términos de implementación y ciertamente en el monitoreo y la evaluación de lo que está pasando con estos planes nuevos que se están introduciendo en el marco común de resultados. Podemos volver a fijarnos en Perú, que introdujo un monitoreo basado en resultados. Se alinearon diferentes sectores para trabajar hacia metas comunes, y después se condiciona el presupuesto a los resultados y el desempeño. Estos presentan un incentivo para recolectar datos e informes, y el siguiente tramo de la financiación no se libera hasta que se evalúen los reportes y los datos hayan sido analizados. Nepal también tiene un sistema donde la financiación se libera en tramos, después de recibir datos de monitoreo y presentación de informes. Así que, de nuevo, estos son sistemas para promover la presentación de datos de monitoreo, y también ayudan a informar a los programas sobre cuál nivel de financiación se debe aplicar. Namibia ha tenido cierto éxito al crear un panel de monitoreo de indicadores para mejorar la nutrición. El propósito del panel es asegurar que la información recopilada a través de una variedad de fuentes diferentes tales como encuestas, programas de implementación y recolección rutinaria de datos esté en su totalidad vinculada a la cobertura de las intervenciones, y que esa información pueda usarse para fundamentar las decisiones en todos los niveles. Esa es otra manera de tratar de reunir toda clase de información. Y Bangladesh también ha llevado a cabo proyectos piloto sobre sistemas para reunir diferentes tipos de datos de fuentes diversas en una plataforma, de manera que todo pueda consultarse en un solo lugar. Bangladesh también participa ahora en las Plataformas nacionales de información para la iniciativa de nutrición, que es otra iniciativa que trata de reunir toda una variedad de datos de evaluaciones, programas y monitoreo rutinario, y tener todos los datos en un solo lugar, que nos pueda ayudar verdaderamente a entender la situación de la nutrición. Y eso –en términos de las plataformas nacionales de información sobre la nutrición– con el proyecto piloto de Bangladesh y también el sistema en Nepal y Perú, genera mucha información a nivel subnacional, así que la información llega con matices de diferentes zonas del país que se pueden ver claramente.
TS : Por último, Tamsin, como lo hemos conversado en los dos últimos episodios, el marco común de resultados no es solo un conjunto de documentos de algo que está escrito; es realmente un proceso. Y de hecho, el Secretariado del Movimiento SUN habla mucho acerca del ciclo. Así que este tipo de “tercera etapa”, que es la evaluación y el fortalecimiento, retroalimenta la planificación y, por supuesto, la implementación, así que es un proceso continuo que requiere refinamiento y compromiso constantes. Pero sería bastante interesante concluir esto con algunas sugerencias a los actores involucrados del país que probablemente estén lidiando con este concepto del marco común de resultados, y quizás con algunos de los desafíos en relación con la planificación, la implementación o la evaluación del tipo de apoyo disponible al momento para esas etapas diferentes del proceso.
TW: Creo que uno de los recursos más importantes para los países que trabajan mediante procesos de marco común de resultados es el aprendizaje a partir de la experiencia de otros países, particularmente aquellos que han superado los obstáculos para lograr el éxito. Y la página web de SUN y los puntos focales del Secretariado del Movimiento SUN pueden suministrar y compartir gran cantidad de información y lecciones aprendidas de otros países. También hay ahora un sinnúmero de recursos para ayudar a los países. El espacio de debate en-net del foro en línea ENN tiene un área dedicada a SUN y a quien quiera en cualquier país –países del Movimiento SUN y países que no están en el Movimiento SUN– en la que pueden iniciar un debate sobre temas con los que estén teniendo dificultades, así como involucrar a otros países o proveedores de soporte técnico para que den apoyo, proporcionen respuestas y compartan información. El Departamento de Desarrollo Internacional del Reino Unido, junto con el Secretariado del Movimiento SUN, también está apoyando la asistencia técnica bajo demanda a países a través del mecanismo TAN y de la Iniciativa sobre Micronutrientes (en inglés: Micronutrient Initiative), que está funcionando en varios países, y el mecanismo de Mejorar la Calidad del Fomento de la Nutrición (MCSUN+) también está disponible a través de ese recurso. De esa manera los países pueden solicitar apoyo personalizado, incluyendo servicios para ayudarles con el desarrollo de planes o procesos. Todos estamos aprendiendo poco a poco, así que hay una gran voluntad de compartir y apoyar a los demás en estos procesos y, aunque tenemos países que ahora están viendo los frutos de todos sus esfuerzos en la planificación y el trabajo hasta la implementación, hay muchos que están comenzando y algunos que están en la mitad del proceso. Creo que existe un fuerte compromiso entre los países SUN por compartir y aprender mutuamente, lo que es un excelente recurso para otros países. Y todos los países deberían ser lo suficientemente directos para decir dónde están y qué ayuda les gustaría recibir, y cómo les gustaría aprender de los demás y compartir sus experiencias, porque toda esta es información muy útil para otros.
TS : Para la última parte de este podcast, hablaremos con actores involucrados de Perú, que es uno de los países que se incluyen como caso de ejemplo del trabajo que el foro en línea ENN llevó a cabo en 2015 sobre el marco común de resultados. Perú tiene un Plan nacional para la nutrición robusto y de hace muchos años, y está en la etapa de evaluación y fortalecimiento. Perú ha medido algunos logros y éxitos reales en la ampliación de sus programas de nutrición y en ver reducciones en la malnutrición, así que esperamos tener noticias de ellos.
Con esto finaliza esta serie de tres podcasts, que se ha centrado en encontrar datos clave para aprender del marco común de resultados y de experiencias adquiridas en todo el Movimiento SUN. Si alguien tiene algún comentario u opinión, o preguntas sobre cualquier aspecto de los desarrollados en esta serie de podcasts, nos encantará escucharlo. En la página hay información sobre cómo comunicarse con nosotros o con colegas dentro del Secretariado del Movimiento SUN. Tienen a su disposición gran cantidad de recursos escritos adicionales sobre el marco común de resultados para apoyar a las personas que trabajan en los países, enfrentando algunos de los desafíos prácticos de las diferentes etapas de desarrollo, implementación y evaluación. Así que por favor consulten la página web del Movimiento SUN así como los recursos producidos en 2015 por el foro en línea ENN, con algunos casos de ejemplo de los países SUN. Me gustaría concluir agradeciendo a Tamsin por su tiempo. Muchas gracias, Tamsin.
TW : Gracias a ti, Tui.